• joel seria'nın 1954 yılında yeni zellanda’da yaşanmış gerçek bir olaydan esinlenerek senaryosunu yazıp yönettiği istismar sinemasının başarılı örneklerinden olan 1971 yapımı bir film.

    http://www.otekisinema.com/?p=6047
  • muhteşem bir sona sahip film. yani lafın gelişi değil gerçekten bir numaraya koyacağım sonlardan biri belki. sonunda iki kızımız arka arkaya 3 şiir okuyor ve sonra ne olduğunu söylemeyeceğim tabii. şiirler şu şekilde:

    complainte du pauvre jeune homme* - jules laforgue
    la mort des amants* - charles baudelaire
    le voyage* (şiirin yalnızca son, 8. bölümü) - charles baudelaire (bu iki şiir baudelaire'in kötülük çiçekleri* isimli kitabında da var.)

    bana kalsa filmin çoğunun evden ziyade okulda geçmesini isterdim ama neyse artık. en azından final okulda oluyor.
    ve filmi izlemeden önce gerçek bir olaydan uyarlandığını okumuştum. sonra baktım avustralya'da. bu avustralya'da da ne manyakça olaylar olmuş diye düşündüm. çünkü daha yeni heavenly creatures'ı tekrar izlemiştim. ve öğrendim ki bu filmin yönetmeni de aynı olaydan esinlenmiş aslında. heavenly creatures'ta olay birebir anlatılırken burada yönetmen sadece birbirine aşık kızları alıp kendince başka maceralara sürüklemiş. bahsedilen olay da parker–hulme murder case

    filmin tema şarkısı (theme song?) da ayrı güzel.

    https://www.youtube.com/watch?v=u4oknkueho4

    aşağıda filmin son sahnesi ve okunan şiirler var. spoiler tabii ama zaten izlemem diyorsanız izlenebilir bence. bu arada zevk meselesi tabii. benim çok hoşuma gitti ama pek çok kişi için belki de sıradan bir sondur eheh.

    --- spoiler ---

    https://www.youtube.com/watch?v=cby4j01rkji

    complainte du pauvre jeune homme

    quand ce jeune homm' rentra chez lui,
    quand ce jeune homm' rentra chez lui ;
    il prit à deux mains son vieux crâne,
    qui de science était un puits !
    crâne,
    riche crâne,
    entends-tu la folie qui plane ?
    et qui demande le cordon,
    digue dondaine, digue dondaine,
    et qui demande le cordon,
    digue dondaine, digue dondon ?

    quand ce jeune homm' rentra chez lui,
    quand ce jeune homm' rentra chez lui ;
    il entendit de tristes gammes,
    qu'un piano pleurait dans la nuit !
    gammes,
    vieilles gammes,
    ensemble, enfants, nous vous cherchâmes ;
    son mari m'a fermé sa maison,
    digue dondaine, digue dondaine,
    son mari m'a fermé sa maison,
    digue dondaine, digue dondon !

    quand ce jeune homm' rentra chez lui,
    quand ce jeune homm' rentra chez lui ;
    il mit le nez dans sa belle âme,
    où fermentaient des tas d'ennuis !
    âme,
    ma belle âme,
    leur huile est trop sal' pour ta flamme !
    puis, nuit partout ! lors, à quoi bon ?
    digue dondaine, digue dondaine,
    puis, nuit partout ! lors, à quoi bon ?
    digue dondaine, digue dondon !

    lors, ce jeune homme aux tels ennuis,
    lors, ce jeune homme aux tels ennuis ;
    alla décrocher une lame,
    qu'on lui avait fait cadeau avec l'étui !
    lame,
    fine lame,
    soyez plus droite que la femme !
    et vous, mon dieu, pardon ! pardon !
    digue dondaine, digue dondaine,
    et vous, mon dieu, pardon ! pardon !
    digue dondaine, digue dondon !

    quand les croq'morts vinrent chez lui,
    quand les croq'morts vinrent chez lui ;
    ils virent qu'c'était un' belle âme,
    comme on n'en fait plus aujourd'hui.
    âme,
    dors, belle âme !
    quand on est mort, c'est pour de bon,
    digue dondaine, digue dondaine,
    quand on est mort, c'est pour de bon,
    digue dondaine, digue dondon !

    jules laforgue

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    la mort des amants

    nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
    des divans profonds comme des tombeaux,
    et d'étranges fleurs sur des étagères,
    ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.

    usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
    nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
    qui réfléchiront leurs doubles lumières
    dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

    un soir fait de rose et de bleu mystique,
    nous échangerons un éclair unique,
    comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;

    et plus tard un ange, entr'ouvrant les portes,
    viendra ranimer, fidèle et joyeux,
    les miroirs ternis et les flammes mortes.

    charles baudelaire

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    le voyage

    viii

    ô mort, vieux capitaine, il est temps! levons l'ancre!
    ce pays nous ennuie, ô mort! appareillons!
    si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
    nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons!

    verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte!
    nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
    plonger au fond du gouffre, enfer ou ciel, qu'importe?
    au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau!

    charles baudelaire

    --- spoiler ---
  • joël séria'nın 1971 yapımı, müthiş bir sona ve soundtrack'e sahip filmi.

    (bkz: les fleurs du mal)
    (bkz: les chants de maldoror)
  • (bkz: kiliseler ve liseler)’in (bkz: bizi kötüden vazgeçirme) parçası sayesinde keşfettiğim film. hatta grubun ismini de bu filmden esinlenerek koyduğunu düşünüyorum.

    final sahnesinde keşke fransızcam olsaydı da şiiri tam olarak anlayabilseydim dediğim, garip bir etkileyiciliğe sahip film.
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